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Messages

Affichage des messages du janvier, 2018

Le Nouveau Secondaire face à la réalité

Bien des années après sa généralisation, le nouveau programme instauré dans le système éducatif haïtien appelé "Secondaire rénové" ou "Nouveau Secondaire" n'est pas encore effectif. Les bases n'ont pas été posées dès le départ pour bien implanter ce programme ambitieux qui arborait un grand espoir pour l'Education en Haïti. Un coup d'œil sur les nouvelles matières obligatoires intégrées dans le curriculum du secondaire peut en témoigner: Éducation à la citoyenneté, Introduction à l'économie, Éducation physique et Sport, Éducation artistique et esthétique, Informatique. Des matières qui permettraient le développement de nouvelles compétences chez les élèves tout en alliant la théorie et la pratique par des activités de production. Mais ce programme peine à atterrir dans les écoles. Le problème de ressources humaines se fait sentir par la carence en professeurs compétents pour ces matières qui requièrent une certaine spécialisation pour dispenser

Qui pourra nous épargner cette descente vers la bêtise ?

La nouvelle vient de tomber, Sweet Micky, la bande à Michel Martelly , ne participera pas au Carnaval des Gonaïves. À l'initiative d'une organisation dénommée «Les indépendants», de concert avec la mairie, le comité organisateur du Carnaval de la Cité de l'indépendance en a écarté Sweet Micky. Entre temps, des citoyens regroupés de la commune de Jacmel telle l'organisation « Fanm Deside » se mettent à entreprendre la même démarche, celle de donner carton rouge à ce groupe dont le principal chanteur est réputé pour ses obscénités. Michel Martelly, plus connu sous le sobriquet de «Sweet Micky», le nom de sa bande, a été élu en 2011 président d'Haïti, première république noire du monde, avec l'aide de la communauté internationale, du secteur protestant et des organisations de la société civile. Ce qui a été un assassinat contre l'intelligence et la pensée critique en Haïti, vu son incompétence politique et sa grossièreté sans pareille. Sweet Micky a commen

Haïti, «pays de merde» ?

Donald Trump, actuel président américain, connu pour son arrogance, sa suffisance sans pareille, ses envolées racistes, homophobes et xénophobes, a encore frappé en traitant Haïti, le Salvador et les pays de l'Afrique de «pays de merde.» Certains Haïtiens condamnent avec la plus grande véhémence les propos racistes et discriminatoires du locataire de la maison blanche, d'autres lui donnent raison tout en traitant d'hypocrites ceux et celles qui se disent indignés par la teneur de sa déclaration . Le mot «hypocrisie» est par définition «Vice consistant à s'attribuer une vertu, une piété ou un sentiment noble que l'on n'a pas.» Traiter d'hypocrites tous ceux et toutes celles qui se disent indignés par les propos du président raciste c'est se jeter dans une généralisation hâtive puisque nous ne sommes pas tous responsables de la misère du pays. Nous ne sommes pas tous des corrompus, des corrupteurs, des  voleurs et des complices. Il y a des gens dignes, co

Le vodou, responsable des malheurs du pays ?

Les propos absurdes du pasteur Grégory Toussaint, sur la cérémonie du Bois Caïman, lancés dans le cadre de la Croisade évangélique «In Haïti» qui a eu lieu au stade Sylvio Cator n'ont pas laissé indifférents étudiants, intellectuels, vodouisants et d'autres membres de la société civile. La toile s'est enflammée autour de la question. Quelqu'un vient de cracher sur l'histoire d'Haïti qui a été déjà quelque peu falsifiée par des historiens malhonnêtes. Le pasteur Grégory Toussaint, dans ses envolées discriminatoires à l'encontre du vodou, a déclaré que la Cérémonie du Bois-Caïman, qui a débouché sur la première révolte d'esclaves à Saint-Domingue, fut «l'œuvre du Diable», ce qui implique, ipso facto, que l'esclavage, considéré aujourd'hui comme crime contre l'humanité, est un phénomène divin. Par ses propos vides de tout fondement et dénué de sens, le pasteur se montre non seulement hostile à la LIBERTÉ dont il jouit actuellement mais aus

Cette fuite de cerveaux qui n'est pas près de s'arrêter

Depuis quelques temps, partir est la seule option pour bon nombre de jeunes haïtiens rêvant d'une vie meilleure. Selon les autorités, 85 000 haïtiens auraient quitté le pays entre 2014 et 2016. Ce qui prouve pour une énième fois que ces derniers en ont marre de ce pays ne leur offrant aucune perspective pour s'émanciper et vivre décemment. Avec la hausse du flux migratoire vers certains pays de l'Amérique, plus particulièrement le Chili, qui continue de recevoir un nombre considérable de migrants haïtiens, les jeunes travaillent du bec et des ongles en vue de fuir la précarité économique. Ce qui fait que la diaspora haïtienne devient de plus en plus un élément important pour l'économie du pays. Beaucoup d'entre eux sont ceux qui ont obtenu un Bacc II. Il y en a d'autres qui ont bouclé leurs études universitaires et ceux qui étaient professeurs d'école… La précarité n'épargne personne de la populace. Ces jeunes-là sont ridiculisés parfois par des artist