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Messages

Affichage des messages du janvier, 2019

Mourir est beau

Nous sommes un dimanche matin. Mon cousin et moi sommes à la maison. Nous ne fréquentons plus l'église depuis un certain temps. Ce que nos parents considèrent comme un grave péché, comme si fréquenter une quelconque église était la chose la plus importante dans la vie. Ils disent que nous sommes deux jeunes incrédules cherchant à attirer sur eux la malédiction du Bon Dieu. Il est 8h 30, je dois me rendre à Pétion-Ville pour voir ma petite amie. Avant de concocter un plat de spaghetti au hareng, mon cousin et moi montons au premier étage pour non seulement nous abreuver des premières lueurs du soleil, mais aussi contempler les donzelles. Passer un dimanche matin sans nous percher là-haut, c'est rater la balade des plus belles filles du quartier. Quand le manger est prêt, nous nous servons à la hâte. Mon repas terminé, je me baigne et m'habille rapidement. Tiré à quatre épingles, je sors prendre un bus à l'Avenue John Brown. Il est 9h dépassées. Ma petite amie commence

Le coup raté d'un gentleman

Il est 16h 30. Mon cousin et moi, nous habitons un quartier grouillant de monde. Ça fait déjà un mois depuis que je me suis installé à Port-au-Prince, cette ville qui n'a jamais cessé de hanter mes rêves. Je suis venu pour les vacances. Obligé de laisser la campagne, malgré moi, de laisser cette donzelle avec laquelle j'ai à peine entamé une relation amoureuse. Je séjourne chez ma tante. Depuis mon arrivée mon cousin ne cesse de me parler d'un tas de filles du quartier, d'un bordel qui se situe à quelques mètres de la maison, de cette petite fille qui a une admiration particulière pour les hommes minces. Mille et une choses se bousculent dans ma tête. Il y a les femmes de Port-au-Prince auxquelles je veux goûter, par simple envie de les entendre crier mon nom à tout bout de champ tel un chien ayant mal aux dents. Parce que, venant de Cap-Haïtien je suis tombé amoureux de leur ‹‹Pale O o››. Il y a un tas d'activités auxquelles je veux prendre part et sans oublier l

Il faut me sauver !

Il ne reste qu'une poussière de temps pour que la nuit étende sa robe sur la ville. Sortant de la maison à la Rue Magloire Ambroise, mon cousin me conseille d'aller faire un tour au boulevard Jean Jacques Dessalines, puisque j'ai un tas de choses à me procurer. Il me dit qu'un pauvre malheureux comme moi ne doit pas aller se faire vider les poches dans un foutu marché prestigieux, ce boulevard m'est le lieu idéal. Fraîchement arrivé à Port-au-Prince, je ne peux faire autre chose qu'écouter les conseils d'un habitué. Arrivé au boulevard, voyant des femmes en train de se peigner l'une l'autre, à quelques mètres de la porte d'entrée du marché Hyppolite, j'ai comme l'impression que je suis dans un bordel à ciel ouvert. Je dis: -Bon sang ! Me voilà au cœur du bonheur ! Parce que j'adore être entouré de femmes, même si elles m'ignorent, l'important c'est d'être entouré par elles, de pouvoir les contempler. Ces femmes que