Passer au contenu principal

À un mètre cinquante

À un mètre cinquante

Tout est remis à demain 
Les rues se vident
Un ennemi invisible nous guette
Et...
Les bars pleurent nos étreintes 

Soyons hors la loi
Mon amour

Souffre que je t’écris ce poème 
Au rythme d’un cœur
Qui risque d’être testé positif 

Je revendique mon confinement 
Dans la musicalité de ton entre-cuisse

Je t’aime à un mètre cinquante 
Sans gants 
Ni « hand sanitizer »
Je t’aime sans N95

Mais à combien de pas 
Meurt-on d’une envie de s’embrasser

Joubert Joseph
Delmas, 9 avril 2020

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Qui pourra nous épargner cette descente vers la bêtise ?

La nouvelle vient de tomber, Sweet Micky, la bande à Michel Martelly , ne participera pas au Carnaval des Gonaïves. À l'initiative d'une organisation dénommée «Les indépendants», de concert avec la mairie, le comité organisateur du Carnaval de la Cité de l'indépendance en a écarté Sweet Micky. Entre temps, des citoyens regroupés de la commune de Jacmel telle l'organisation « Fanm Deside » se mettent à entreprendre la même démarche, celle de donner carton rouge à ce groupe dont le principal chanteur est réputé pour ses obscénités. Michel Martelly, plus connu sous le sobriquet de «Sweet Micky», le nom de sa bande, a été élu en 2011 président d'Haïti, première république noire du monde, avec l'aide de la communauté internationale, du secteur protestant et des organisations de la société civile. Ce qui a été un assassinat contre l'intelligence et la pensée critique en Haïti, vu son incompétence politique et sa grossièreté sans pareille. Sweet Micky a commen

Le coup raté d'un gentleman

Il est 16h 30. Mon cousin et moi, nous habitons un quartier grouillant de monde. Ça fait déjà un mois depuis que je me suis installé à Port-au-Prince, cette ville qui n'a jamais cessé de hanter mes rêves. Je suis venu pour les vacances. Obligé de laisser la campagne, malgré moi, de laisser cette donzelle avec laquelle j'ai à peine entamé une relation amoureuse. Je séjourne chez ma tante. Depuis mon arrivée mon cousin ne cesse de me parler d'un tas de filles du quartier, d'un bordel qui se situe à quelques mètres de la maison, de cette petite fille qui a une admiration particulière pour les hommes minces. Mille et une choses se bousculent dans ma tête. Il y a les femmes de Port-au-Prince auxquelles je veux goûter, par simple envie de les entendre crier mon nom à tout bout de champ tel un chien ayant mal aux dents. Parce que, venant de Cap-Haïtien je suis tombé amoureux de leur ‹‹Pale O o››. Il y a un tas d'activités auxquelles je veux prendre part et sans oublier l

Au nom d'un certain fanatisme

La suppression de la chanson “Mèsi” de Wendy “Wendyyy” Duvert des plateformes streaming, quelques jours après la sortie de son album intitulé “Trois” le 21 janvier, a défrayé la chronique. Tout cela provient du fait que le rappeur n’a pas demandé aux ayants droits la permission d'échantillonner la voix de Yole et de son défunt mari Ansy Dérose sur ce morceau.  Dans un premier temps, l’entourage de l'artiste a laissé croire que le rappeur avait fait une demande formelle par e-mail aux côtés des ayants droits mais n'a pas eu de réponse. Ce qui a suscité la colère de ses fans qui ont dénoncé une opération de boycottage. Mais il paraît que tout cela était faux. Dans une note rendue publique le dimanche 11 février, B.E Relations Publishing (BERP), éditeur de Yole Dérose et de son défunt mari Ansy Dérose depuis mars 2023, a rétabli les faits.  “Nous n'avons jamais reçu de demande de M. Duvert pour échantillonner la chanson "Merci" de M. et Mme Dérose” pe